Le gain performanciel du bâti, une fois le bâtiment en phase d’usage, ne pourra passer que par des travaux d’isolation en ITE, dont la mise en œuvre peut être complexe et coûteuse, ou via le renforcement de l’isolation intérieure, au prix de perte de surface habitable et de perturbation de la vie des habitants.
C’est donc bien au moment de la construction qu’il est optimal de travailler la performance de l’enveloppe via le choix des matériaux et la vigilance apportée au traitement des ponts thermiques.
Les briquetiers sont convaincus de l’importance de la sobriété énergétique du bâtiment et se sont engagés de longue date dans l’amélioration de la performance thermique des briques : en 20 ans, leur résistance thermique a été multipliée par 3.
D’ailleurs, la brique a multiplié par 4 sa part de marché en logement collectif en 10 ans car elle a su apporter aux professionnels une réponse adaptée à la RT2012. La brique terre cuite est d’ailleurs désormais utilisée pour construire plus d’un logement neuf sur 3 en France.
L’indicateur Bbio traduit le besoin bioclimatique du bâtiment. Son calcul prend en compte les :
En d’autres termes, les déperditions thermiques issues des murs, planchers bas et toitures des nouveaux bâtiments devront être réduites par un renforcement de l’isolation et le traitement adapté des ponts thermiques.
Pour les murs, la réponse simple, efficace et qui existe chez tous les briquetiers, est la brique de résistance thermique R ≥ 1.
La brique R=1 est déjà couramment utilisée et sa mise en œuvre est maîtrisée par les entreprises.
Associés à la brique, de nombreux accessoires permettent d’assurer un traitement global et homogène de l’enveloppe et particulièrement des ponts thermiques du mur :
Les études réalisées démontrent que la brique R=1 associée à un doublage isolant th32 de 12 cm d’épaisseur en ITI (Isolation Thermique par l’Intérieur) répond aux exigences de la RE2020 dans la grande majorité des cas et permet l’atteinte d’un Bbio en moyenne à -10%/-15% par rapport au Bbiomax.
Pour répondre à des configurations plus complexes, chaque fabricant propose des gammes de briques de 20cm de R allant jusqu’à 1,5, permettant donc d’optimiser l’épaisseur d’isolant rapporté.
Les déperditions thermiques issues des murs, planchers bas et toitures des nouveaux bâtiments sont réduites par un renforcement de l’isolation et le traitement adapté des ponts thermiques.
Pour les murs, la réponse simple et efficace qui existe chez tous les briquetiers, est la brique de résistance thermique R ≥ 1. La brique R=1 m2.K/W est déjà couramment utilisée et sa mise en œuvre est maîtrisée par les entreprises.
Associés à la brique, de nombreux accessoires permettent d’assurer un traitement global et homogène de l’enveloppe et particulièrement des ponts thermiques du mur :
Outre l’augmentation de la résistance thermique de la brique, les études de sensibilité révèlent plusieurs leviers pour gagner des points de Bbio dont :
La brique de structure isolante de R≥1 est un élément porteur dont la performance thermique intrinsèque permet aussi de gagner de la surface habitable par rapport à une maçonnerie courante (3% minimum, avec une brique de R=1[1]) en limitant l’augmentation d’épaisseur d’isolant associé, à R de mur constant.
Pour le logement neuf, la sobriété du bâtiment est un prérequis à l’efficacité énergétique. Une enveloppe performante, c’est-à-dire d’abord isolante, est une condition incontournable pour limiter au maximum les besoins du bâtiment (chauffage, refroidissement, éclairage) et donc les consommations des équipements qui seront installés à l’intérieur. Ces consommations et l’entretien des équipements pèsent directement sur le budget des ménages et des bailleurs : c’est d’ailleurs l’essentiel des coûts dans le coût global de la vie du bâtiment[2].
[1] Etude Pouget Consultants, 2017 pour la FFTB
[2] Entretien Franck Dessemon, Président de l’UNTEC, paru dans les CTB » le 02/03/2022
https://www.cahiers-techniques-batiment.fr/article/un-observatoire-des-prix-pour-accompagner-la-re2020.57312